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Ma Provence… et Marseille, Aix

 

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A l'an que ven, que se sian pas mai, que fuguen pas mèns
En 2015, Marseille est la deuxième commune de France, avec 861 635 habitants et la troisième agglomération avec 1 578 584 habitants.
En Provence, les gens ont du caractère mais dans l'ensemble ils sont gentils et abordables. La beauté des paysages, les marchés à ciel ouvert, le temps qu'il y fait apportent des moments de bonheur.
 

Les villes les plus anciennes du territoire seraient, Agde,  Béziers (Hérault), bâtie par les Grecs au VIe siècle avant J.-C., quelques années seulement avant Marseille. ET, Marseille donc...

 Fondée vers -600 avant J.C par des Grecs de Phocée, elle s'appelait à l'origine Massalia, et ses habitants étaient les Massaliotes. C'est pourquoi aujourd'hui encore, on appelle Marseille la cité phocéenne. L’histoire de Marseille retrace les 2 600 ans de la cité depuis sa fondation par les Phocéens.

Dès le paléolithique, les premières traces d’occupation humaine y sont attestées dans les calanques marseillaises, au niveau de la grotte Cosquer dont les exceptionnelles peintures rupestres sont datées de 27 000 ans av. J.-C. La fondation de Marseille, à proprement parler, est un peu plus «récente», bien qu’elle remonte au VIe siècle av. J.-C..

 Elle deviendra la principale cité grecque de la Méditerranée occidentale et principale porte de communication entre les civilisations grecques et gauloises.

 



Cliquez sur le lien suivant pour écouter la chanson !


 



Ah putain putain qu'il fait beau...
Marseille est la plus belle ville du monde :)
Lionel Duval
 

Ah les galéjades marseillaises : la sardine de la légende bouchant le port de Marseille !

Quand dans mon horizon limité de collines calcaires, la mélancolie vient frapper à ma porte, c'est vers le midi qu'à nouveau les souvenirs de tiédeur et de douceur m'emportent. Je remonte le temps et n’ai pour horizon, que d'autres collines  calcaires, aérées par les pins, sous le vent, des paysages  où le soleil règne souvent, où le mistral balaie en permanence des coins de ciel bleu, des collines gris mauve, et le feu des soirées au couchant... Les rochers y alternent avec les plans d'un si joli bleu mauve et les senteurs de lavande, avec les massifs de romarin, de sauge et autres herbes qui embaument l'air du soir. Pays des figuiers, des oliviers, des lauriers roses, de l'huile d'olive et des épices, des touffes de buissons odorants et surtout pays où la mer et ses voiles blanches poussées par le vent, la mer " toujours recommencée ", la mer bleu azur qui clapote et s'étale doucement sur la plage …surgissent du passé. Mes souvenirs se mêlent et s'éparpillent.
C'est aussi le pays  des cyprès, des haies roseaux et de cyprès qui bruissent dans la brise et protègent les vignes et les vergers où l'air s'emplit dès les beaux jours des stridulations des cigales.


 

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Depuis que je vis à la campagne, je regrette un peu la Méditerranée, les très belles journées comme je les aime, quand le vent du nord est tombé, que le ciel limpide se confond avec la mer, quand la brume même s'efface; alors on voit nettement l'horizon. Le printemps y est plus beau que dans notre campagne ( Dans le Sud Ouest, c'est l'automne qui est beau ) les lavandes, les mimosas et les amandiers quand ils fleurissent embaument.

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Marseille dans la brume ou la pollution !!!
 
Lorsqu'on s'éloigne dans les collines en direction de la Madrague de Gignac, on aperçoit Notre Dame de la Garde au-dessus des toits. Je me souviens des pèlerinages qu'on faisait pour la communion et lorsque nous chantions : " Que sera sera..."

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Des promenades dans les collines vers l'Estaque, le Rove...
 
Au détour des sentiers, des paysages à faire rêver et qui de plus me touchent car ils sont remplis de souvenirs et de lumière. Je crois que c'est Victor Hugo qui parlait de la mer qui ondule sur le sable... pour lui l'image du sable et de l'eau évoquait l'amour.

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La Madrague de Gignac (Bouches du Rhône), est l’une des plus jolies calanques de la Côte Bleue. C'est aussi un très joli petit port dans cette minuscule calanque.
 Elle est située sur le territoire de la commune d’Ensues La Redonne.
 

http://ciq-madrague-de-gignac.over-blog.com/10-index.html


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Collines calcaires du Sud Est


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Petit port des Goudes

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La Provence : pays des olives, des lavandes à l'odeur sauvage, des herbes de Provence, fines, grises, dentelées, brûlées de parfums et de soleil...

Du côté des Goudes et de Calelongue, cette fois... mais dès les beaux jours, tout Marseille semble y venir !!!

Qu'il y ait du mistral, du soleil, c'est une vraie journée de Provence. Un grand coup de mistral vous balaie le ciel et le ciel reluit joyeusement sur les toits même s'ils sont encore rouges et mouillés de pluie.

Les randonneurs sont des gens polis. Très nombreux sont ceux qui vous souhaitent une bonne journée. Il fait bon s'asseoir pour regarder l'horizon.
Le soleil de Marseille est celui de mon enfance. Même si je me suis habituée à ma nouvelle région, aux gouttes de rosée dans les champs, aux mésanges, moineaux, rouge gorges, pinsons des arbres qui réclament des graines, au chien se chauffant contre les murets de pierre qui accumulent la chaleur... Je n'oublierai jamais la beauté de ma Provence et la chaleur de son soleil.

Les années ont passé. Il n’y a pas tant d’immeubles que cela dans le quartier de mon enfance. Et la colline d’Allauch est toujours près des chemins de randonnée de Marcel Pagnol avec les vestiges de ses films aussi. Ma mère y habite toujours dans le 12e.
Je fais souvent le voyage pour voir ma mère ! Pour ses problèmes de chauffage, de jardin ou de papiers à remplir ou à vérifier. Nous avons longtemps fait le trajet Sud Ouest-Marseille en voiture, mais aujourd’hui, nous le faisons par train ( avec réduction ) et nous utilisons sur place, soit nos jambes, ( jusqu’à 12 km ça va ) soit les moyens de transport, soit aussi une vieille voiture de mes parents !

 
Marseille Autrefois et aujourd'hui : les lieux qui me sont chers
 
 
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La Madone, celle que les provençaux appellent la " bonne mère "
 
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Le port, la mer

 


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Marseille : quai de la fraternité


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Joliette et Pont transbordeur
Le pont transbordeur qui enjambait le Vieux Port de Marseille, architecture métallique construite en 1906 par Arnodin et constitué de deux pylônes reliés par un long tablier, a été dynamité par les allemands, au cours de la seconde guerre mondiale, pour permettre d'en récupérer la ferraille. Une nacelle, suspendue à un roulement installé au tablier, transportait les piétons comme les voitures.

 

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St Barnabé

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Gare St Charles autrefois et l'escalier de la gare St Charles aujourd'hui



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Mairie de Marseille, mairie de notre mariage en 1970

Beaucoup de bâtiments aujourd'hui à Marseille ont été décapés, débarrassés de la fiente des pigeons et de la patine verdâtre du temps. Ils me surprennent, j'ai du mal à les reconnaître, ils resplendissent.

 

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La cathédrale Major


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Le vieux port et Notre Dame, de loin et de près, où j'ai fait le pèlerinage de ma communion.

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Le palais de la Bourse avant et après



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Le palais Longchamp presque identique à lui-même



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La Canebière sous la neige; il y a moins de neige qu'autrefois

 



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Mais le tramway aujourd'hui a repris le chemin de la Canebière


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Castellane et le Prado


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La promenade du Prado



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Le David du Prado
 


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Corniche et anse du prophète


Calanque du Frioul. Il faut s'y rendre par bateau

Les îles sont situées à 4 km au large de Marseille.
Il paraîtrait que sous le règne de François 1 er , un rhinocéros allait être la cause de  l'édification de la forteresse qui plus tard abriterait le masque de fer. Histoire vraie ou légende ?



Aix où j'ai fait mes études supérieures


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La Rotonde



Marseille : Ah putain putain

Ah putain

Refrain :
Ah putain putain putain qu'il fait beau
Ah putain putain putain qu'il fait chaud
Ici même les mouettes bronzent
Té, putain, de loin on dirait des corbeaux

Même si c'est très rare
Parfois j'ai le mourron
Ma bonne humeur se barre
Et ce n'est pas très bon
Alors je temporise
Pour pas ronger mon frein
Et comme une devise
Entonne ce refrain

Au Refrain

Ma partie de pétanque
Se joue toujours au frais
La boule que j'estanque
J'y laisse que des regrets
Pour pas qu'elle chagrine
Lui lance à ma façon
D'une voix bien caline
Un brin de ma chanson

Au Refrain

Allongé dans ma barque
Quand le cagnard m'assomme
Té vé je prend mes marques
Et pique un petit somme
Marseille a la saveur
De la mer et du ciel
Au bleu va ma faveur
Couleur de l'essentiel

Au Refrain

 

Marseille : les plumes marseillaises

Les  auteures de Marseille :  Nicole Delor, Martine Robustelli, Jeanine Anziani, Simone Luisetti

Marseille : Quelques événements

Le bateau-voilier restaurant, fonctionnel depuis plus d'un siècle, a coulé dans le Vieux-Port. Il fallait entendre la foule : " Il a coulé en 10 mn... " " ça c'est Marseille ! "

D'après les journaux locaux, il aurait été victime d'une entrée d'eau incontrôlable. Son renflouement est envisageable mais va nécessiter d'importants moyens techniques et financiers.

Marseille : une parcelle du patrimoine

Des bastides :

La bastide est un ensemble constitué par le domaine et ses bâtiments. C'est un espace rural et même agricole mais avec jardin de plaisance aussi. L'habitation de maître est souvent accolée à celle du paysan ou voisine. Plus les dépendances sont accolées, plus la maison serait ancienne...

Le château de Bois Luzy

Bois-Luzy est un quartier de Marseille situé sur les hauteurs de la ville, dans un quartier calme et boisé, entre les villages de Montolivet et  St. Barnabé. Pour rappel Marseille est constituée de 111 villages.
Le château, de style Second Empire, de dimensions relativement modestes, avec 380 m2 d'emprise au sol, s'élève sur 3 niveaux. Il est ceint d'une grande terrasse et entouré d’un parc public de 8 hectares avec jeux de boules...
Jadis le quartier était un bois.
 On a commencé à le déboiser pendant la 2 e guerre mondiale pour en faire du bois de chauffage. Au début, la propriété du château s'étendait jusqu' à la Place de BOIS-LUZY où se trouve la pharmacie.
Nous pouvons encore voir les anciens piliers qui entouraient le portail et la grille de l' entrée de la propriété.


Au XVIIe siècle la bastide de Bois-Luzy et ses dix sept hectares ( 23 ) avec pinèdes, vignes, oliviers, et arbres fruitiers, appartenaient à l'historien ( notaire )  Louis-Antoine de Ruffi. Sa famille l'a aménagée et pendant 6 générations, elle restera dans leur patrimoine familial. Louis-Antoine de Ruffi décédant en 1724, les terres passèrent à son neveu Dudemaine, puis, après divers propriétaires furent vendues en 1856 à Charles-Guillaume Bazin, armateur qui fit construire le château dans sa forme actuelle en 1861. Luzy était le surnom familier de son épouse, Louise Caroline Eugénie. De là viendrait l'origine du nom Bois Luzy. Les habitants du quartier allaient disaient-ils au bois de Luzy. Depuis ce temps là, on a appelé le quartier Bois Luzy.

 Le château, dans sa forme actuelle fut construit par Monsieur De Saint Allary en 1872. Sa restauration dura plusieurs années. Il acheta d'autres terrains autour pour faire une bastide avec 26 hectares. La partie basse était la prairie, irriguée par les eaux du canal de Marseille en 1880. Le domaine comprenait aussi des vergers, des vignes et une ferme. La partie haute était une pinède recherchée par les chasseurs de grives et d'ortolans.
Paul Dyens, le fermier de M. de Saint-Allary développa la culture des fleurs coupées et notamment les lys, les roses et les glaïeuls, que la comtesse apportait régulièrement en calèche à Notre-Dame de La Garde.

La mosaïque du hall central fut exécutée par une équipe de mosaïstes italiens, les mêmes qui réalisèrent les mosaïques de la Basilique de Notre Dame de la Garde, à cette époque. Celle-ci, à Bois-Luzy fut hélas fendue en deux depuis le percement du tunnel de la L2 passant juste en contrebas du Château.
Le lustre de la Basilique de Notre Dame de la Garde et qui a aujourd'hui été porté dans les caves de la basilique, provient du hall central du Château de Bois-Luzy : c'est la Marquise de Saint Allary qui en fit don lors de la vente du château.
Au début du XIXe siècle, la famille de Saint Allary s'en sépare. Plusieurs propriétaires, négociants et armateurs, se succèdent et transforment la propriété jusqu'à son acquisition en 1925 par une banque. La Société Générale Foncière ensuite la morcelle et en fait un des plus grands lotissements, pour l'époque, de Marseille.

En 1926 par délibération, le Château est acheté par la ville
En 1932 il a été transformé en maison de repos sanatorium pour la police mais celle-ci n'a jamais été inaugurée à cause de la guerre et il n'a jamais servi en tant que tel, la seconde guerre mondiale ayant empêché son ouverture.
 En 1940, pendant l'occupation, il a été réquisitionné par les Allemands et reçut successivement divers occupants, dont des unités de l'armée allemande.

En 1947, la ville, après de multiples tribulations, le confia à une association à but non-lucratif, gestionnaire d'Auberges de Jeunesse.
En 1950, des squatters l'envahirent et n'en furent délogés que quelques années plus tard, par les services communaux.
Il reste aujourd'hui, converti en auberge de jeunesse et il se cherche une vocation culturelle. L'endroit offre un logement peu lucratif, au-dessus du bruit de la cité mais dans le gazouillis des oiseaux et avec une vue à couper le souffle sur la rade.
 

La Magalone : Le jardin de la Magalone est un parc situé au 245 boulevard Michelet à Marseille.  Située dans le quartier de Mazargues, juste en face de la Cité radieuse " Le Corbusier ", la bastide de la Magalone date de la fin du XVIIe siècle. Il s'agit de l'ancienne propriété d'un riche négociant Marseillais, dont la bastide, la petite chapelle et le jardin sont maintenant la propriété de la ville de Marseille.
Le salon principal, un hall de 150 m2 au rez-de-chaussée, a reçu au cours des ans de célèbres peintres, poètes et musiciens. Aujourd’hui encore, les artistes perpétuent cette tradition pusique la  " Cité de la Musique de Marseille  " lui insuffle une vie et un rayonnement artistiques en diffusant des concerts de musique ancienne, classique, contemporaine.
Jusqu’au XVIIe siècle, en Provence, les bastides étaient de riches maisons de maître liées à l’exploitation agricole. A l’époque baroque, elles deviendront de pures résidences aménagées comme de véritables petits châteaux.
La villa a été construite entre 1790 et 1810 à l'initiative de la famille Sabran. On attribue ses plans à Pierre PUGET ( ainsi que les statues et bassins, en association avec Christophe Veyrier ) en raison de sa ressemblance avec une construction italienne conçue par l’architecte - sculpteur.
C’est à la fin du XVIIe siécle que les frères MAGALON, riches négociants marseillais spécialisés dans le cabotage en Méditerranée, en firent l'achat.
La propriété va s'appeler la Magalone de même que la Blancarde appartenait à l'origine à la famille Blancard et d'autres de même...
La bastide a été vendue à plusieurs reprises. En 1850 la Magalone est rachetée par la famille de Baptiste-Pascal-Etienne BURET. Le domaine s'étendait alors sur 12 ha. Début 1900, sa petite fille, Madame de FERRY se donne, avec son mari, « la mission de restituer à la vieille maison le peu qui lui manquait pour devenir un précieux joyau d’art décoratif ».

De très importants travaux de restauration furent entrepris et le parc fut transformé en jardin à la française par le paysagiste Edouard ANDRE.
Madame de FERRY, sensible aux arts, cultivée, fit rayonner la Magalone où elle accueillit ses amis écrivains, peintres, musiciens.
Le lieu accueillit   des beaux esprits de leur temps : Mistral, Mounet-Sully, Anna de Noailles... Elle-même publia des recueils de poèmes sous le nom de Marie de SORMIOU.
En 1964, c’est la petite-fille de Madame de FERRY, héritera de la Bastide. Elle y habitera avec sa famille jusqu’en septembre 1986, date à laquelle la Ville de Marseille fit l’acquisition de la Magalone.
Des douze hectares existant encore à la fin du XIXe siècle, un seul hectare et demi subsiste aujourd’hui. Ce morcellement progressif fut ponctué par l’aménagement du boulevard Michelet en 1898, l’édification de La Cité Radieuse de Le Corbusier en 1949, la création du Parc Sévigné en 1960 et des Petites Magalones en 1970.
Depuis qu’elle en a fait l’acquisition, la Ville de Marseille et le Ministère de la Culture consacrent régulièrement des crédits à la restauration du bâtiment inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques et à l’entretien du parc. Le Ministère de la Culture participe également aux financements de ces travaux.

Lettre de Mme de Sévigné sur Marseille en 1672,
à Mme de Grignan sa fille :
... Je suis ravie de la beauté singulière de cette ville. Hier le temps fut divin, et l'endroit d'où je découvris la mer, les bastides, les montagnes et la ville, est une chose étonnante... Je demande pardon à Aix, mais Marseille est bien plus joli et plus peuplé que Paris à proportion.
Monsieur de Grigna était seigneur de Mazargues

 

Les sœurs de Notre Dame de la compassion au 36 de l'allée de la Compassion.

Cette propriété a une histoire qui remonte au 15 e siècle. La congrégation a été fondée par le père jésuite Jean François Barthès en 1843.

La grande Compassion se trouve à l'entrée de St Barnabé, dans une rue discrète, presque une allée ombragée avec quelques maisons.
Acquise en 1845, cette propriété appartenait à des nobles, les Blancard. Ce domaine fut acheté par les s
œurs de la Compassion le 22 Mars 1845. L'ensemble était composé d'une bastide en " u ", d'une bergerie, d'une écurie et de logements pour les domestiques. L'ensemble fut aménagé et une chapelle fut construite vers 1848-50 et inaugurée en 1852 par Mgr Mazenod. D'abord, ce fut un pensionnat de jeunes filles ( celui-ci fut d'abord déménagé dans l'autre domaine de St Barnabé avant de n'être plus, aux deux adresses qu'un lieu de repos ). Aujourd'hui, il se spécialise dans l'accueil du troisième âge.. A ce jour, la maison compte 35 dames retraitées. Résidant dans un château du XVII e siècle, entouré d'un parc boisé, les pensionnaires bénéficient d'un cadre magnifique.

Vous pouvez y voir l'ensemble de la bastide du XV e siècle, un petit musée de la congrégation qui présente entre autres les différentes tenues des religieuses au cours des ans, la chapelle modernisée et vous pouvez vous promener dans le clos St Joseph où se trouve le mausolée du père Barthès et des premières sœurs,  un calvaire et un chemin balisé de références historiques et de pensées du père Barthès. La vue sur Marseille depuis la terrasse du château est exceptionnelle.

Il existe aussi la petite compassion à St Barnabé ( et d'autres centres à St Savournin et dans le monde ) au 36 rue du Docteur Cauvin. C'est devenu une maison de repos pour dames âgées.

Les terrains et un des bâtiments datent de 1816 et c'est en 1884 que l'ensemble deviendra ce qu'il est aujourd'hui. La maison dite St Joseph et la maison en façade ont été construites entre 1820 et 1840.  En 1845 les sœurs ont acheté un corps de ferme à Marie Victoire Alivon. On y trouvait des vignes, des arbres fruitiers et un potager. En 1846, la chapelle, des dortoirs et des salles de classe furent construits car la maison a accueilli des enfants et des jeunes filles jusqu'en1876. En 1903 les biens furent confisqués puis sauvés par le combat de Mère Caroline ( contre les lois de Jules Ferry et les conséquences de la séparation de l'église et de l'état ) et la Petite Compassion est devenue une maison de repos qui accueille à ce jour 34 pensionnaires. Le bâtiment le plus moderne a été réalisé en 2001.

Le porche est d'origine. La chapelle a été restaurée. Le jardin est l'un des plus beaux de St Barnabé. Il est raccordé à l'eau du canal de Marseille en 1876. Les puits dont l'un a été foré et construit avant les années 1800, un autre, le plus récent, date de 1990 contribuent à l'épanouissement du jardin. Le verger et le potager fournissent aux sœurs de quoi faire de vraies confitures, des boissons et des conserves qu'elles utilisent et qu'elles vendent.

Le musée d'histoire :

Le site archéologique de la Bourse ( Port Antique ) se trouve dans le premier arrondissement, rue Henri-Barbusse. Entièrement rénové, il s'étend sur plus de 15 000 m 2

La ville est fondée il y a 2600 ans, mais les premières dates d'occupation humaine datent de 60 000 ans avant J.C. ( cf. grotte près du Cap Morgiou). Le musée vous permet donc de parcourir au moins 2 600 ans d'histoire.

Mais la vraie Marseille est née d'un comptoir grec dans une calanque. Massalia est à son apogée. Sa prospérité repose sur le commerce maritime dont témoignent les amphores à vin et à huile. Les vestiges, révélés en 1967 sur le chantier de la Bourse sont des témoins. Le site se structure autour de la voie romaine, des remparts grecs et du Port Antique où a été découverte la plus grande épave visible au monde. Cette voie romaine, longée par des monuments funéraires, pénètre dans la ville par une entrée monumentale. Conquise par César en 49 avant J.C., la cité phocéenne se transforme en ville romaine sans renier sa culture grecque : des bains, un théâtre, un forum, des entrepôts  sont construits. Plus tard les édifices chrétiens se multiplient : le Baptistère de la Major... tandis que le port poursuit son essor commercial. Des trois royaumes dont Marseille va dépendre ( de Bourgogne, d'Anjou, de France en 1481 ) restent des témoins : poteries, souvenirs maritimes, écrits de clercs... ) Le port de Marseille vit partir les navires de la troisième croisade menée par Richard Cœur de Lion en 1189. Les rois de France vont commercer avec les Ottomans, avec Gênes et sa Renaissance dont Marseille va être marquée.  Sous Louis XIV la ville se dote d'un arsenal de galères. L'essor de Marseille est stoppé par la grande peste de 1720. Le bacille était dans les soutes d'un bateau, le St Antoine. La moitié de la population va disparaître.

C'est la population provençale et étrangère qui va donner un nouveau souffle à la ville. Le port va s'ouvrir sur les océans. La création de l'Académie fait briller sur la cité le soleil des Lumières. Puis le peuple de Marseille s'affirme comme l'un des fers de lance de la Révolution française  avec son chant : " la Marseillaise ".

Le nombre d'habitants augmente rapidement, l'arrivée du canal, du chemin de fer et la construction du port de la Joliette hausse Marseille au 4 e rang mondial..Des ouvriers, des travailleurs viennent d'ailleurs ( Alpes, Italiens, Arméniens...) qui cherchent à être embauchés sur le port ou dans les usines qui transforment les produits coloniaux. Sous le second Empire la ville se pare de nouveaux monuments : le palais du Pharo, la basilique de notre Dame de la garde. Marseille se modernise : pont transbordeur, tramway, beaucoup de voitures, un essor musical ( Vincent Scotto ) littéraire ( Marcel Pagnol ).
La seconde guerre mondiale marque durablement les marseillais : du port de transit pour les réfugiés de toute l'Europe à la destruction des quartiers du Vieux Port en 1943 en passant par les persécutions, la lutte victorieuse pour la liberté et aujourd'hui par la mauvaise réputation que lui font les trafics de drogue, les règlements de compte et les médias..

Le Corbusier ou cité radieuse appelée par les marseillais la maison du fada.

Le bâtiment a été construit par le ministère de la Reconstruction  et de l'Urbanisme entre 1947 et 1952, après la seconde guerre mondiale. Il a dès 1964 mis sur la liste des immeubles à protéger. En 1966, et en 1995 il a été classé Monument historique pour certaines parties.
Certains couloirs sont des rues. A l'image d'un paquebot, l'image présente un jardin d'hiver, des services et commerces de proximité. Le toit-terrasse est un espace de loisirs avec un bassin pour les enfants, de sports et de culture. On y trouve même une école et sa cour de récréation.
Cet espace rêvé par Le Corbusier, peu à peu tombé en désuétude renaît grâce à des initiatives. Le designer Ora ïto a reconverti le toit-terrasse en  centre d'art contemporain. Tout en s'attachant à redonner son caractère originel à l'œuvre du grand architecte, le Mamo ( Marseille Modulator ),  ouvre ses portes sur l'exposition du plasticien Xavier Veilhan.

Le Palais Longchamp musée des Beaux Arts est construit sur les plans de l'architecte Espérandieu. Il a été inauguré en 1869 pour célébrer l'arrivée de la Durance à Marseille. Les salles abritent l'un des ensembles les plus importants de Pierre Puget. On peut y admirer des pièces originales ou des copies moulées de ses œuvres dispersées. Ses peintures sont illustrées par deux toiles religieuses de 1652 et 1653, les baptêmes de Clovis et de Constantin. Son génie de sculpteur est révélé par de somptueux marbres comme la peste de Milan. Enfin le faune est la pièce la plus emblématique, inspirée par l'art de Michel Ange et la sculpture antique.

A voir à Marseille

Visites incontournables

Notre Dame de la Garde

Corniche Kennedy

Vieux port

Canebière

Marché Noailles

MUCEM

Fort Saint Jean

Major

Quartier du Panier

Rue de la République

Musée Bourse

Calanque de Callelongue

Île d’If

Îles du Frioul

L’Estaque (acheter des chichis, suivre le chemin des peintres, d’avril à septembre y aller par bateau depuis le vieux port aller et retour)

Immeuble Le Corbusier

Autres visites intéressantes

Le Parc de la Moline (au bout de l’allée des fleurs)

Allaux (la chapelle et les moulins à vent)

Le chemin de Pagnol (rando) près d’Aubagne

Plus loin

La Sainte Baume (forêt, grotte, falaise) à Plan d’Aups + rando sur la falaise

Au Nord d’Aix : un musée d’art contemporain en plein air (remarquable) : prendre la D 14 par Puyricard et avant La Crède tourner à gauche (à 25 mn au nord d’Aix) – japonais collectionneur d’œuvres d’art contemporaines monumentales (Jean Nouvel, Ando, Calder,…)


 

Ma grand mère maternelle était provençale...La Provence ce n'est pas que des champs de lavandes ou de vignes...
Les marseillais ? On dit qu'ils confondent toujours le klaxon avec le frein !!

Quand le mistral souffle, il balaie tout sur son passage. Les personnes âgées ont intérêt à ne pas sortir, les autres doivent se couvrir chaudement car le ressenti de fraîcheur est alors supérieur à la timidité du soleil. On a du travail pour accrocher tout ce qui bouge; Sinon votre parasol vole sur le toit du voisin ou votre pot de fleurs peut assommer quelqu'un ! L'avantage est qu'il balaie aussi les nuages et que le ciel bleu réchauffe les cœurs...

Humour

La Cigale et la Fourmi, version Marseillaise ( Toutes les personnes habitant au dessus d'Avignon auront du mal à comprendre
émoticône wink
)

Zézette, une cagole de l’Estaque, qui n’a que des cacarinettes dans la tête, passe le plus clair de son temps à se radasser la mounine au soleil ou à frotter avec les càcous du quartier.
Ce soir-là, revenant du baletti ou elle avait passé la soirée avec Dédou, son béguin,
elle rentre chez elle avec un petit creux qui lui agace l’estomac.

Sans doute que la soirée passée avec son frotadou lui a ouvert l’ appétit, et ce n’est certainement pas le petit chichi qu’il lui a offert, qui a réussi à rassasier la poufiasse.
Alors, à peine entrée dans sa cuisine, elle se dirige vers le réfrigérateur et se jette
sur la poignée comme un gobi sur l’hameçon.
Là, elle se prend l’estoumagade de sa vie.
Elle s’écrie :
» Putain la cagade ! y reste pas un rataillon, il est vide ce counas ! »
En effet, le frigo est vide, aussi vide qu’une coquille de moule qui a croisé une
favouille.
Pas la moindre miette de tambouille.
Toute estransinée par ce putain de sort qui vient, comme un boucan, de s’abattre
sur elle, Zézette résignée se dit :
» Tè vé, ce soir pour la gamelle, c’est macari, on va manger à dache « .

C’est alors qu’une idée vient germer dans son teston.
– » Et si j’allais voir Fanny ! se dit-elle « .
– » En la broumégeant un peu je pourrai sans doute lui resquiller un fond de daube « .
Fanny c’est sa voisine. Une pitchounette brave et travailleuse qui n’a pas peur de
se lever le maffre tous les jours pour remplir son cabas.
Aussi chez elle, il y a toujours un tian qui mijote avec une soupe au pistou ou
quelques artichauts à la barigoule.

Zézette lui rend visite.
» Bonsoir ma belle, coumé sian ! Dis-moi, comme je suis un peu à la dèche en ce moment, tu pourrais pas me dépanner d’un péton de nourriture ! Brave comme
tu es, je suis sûre que tu vas pas me laisser dans la mouscaille ! »
En effet, Fanny est une brave petite toujours prête à rendre service.
Mais si elle est brave la Fanny elle est aussi un peu rascous et surtout elle n’aime
pas qu’ on vienne lui esquicher les agassins quand elle est en train de se taper une
grosse bugade; ça c’est le genre de chose qui aurait plutôt tendance à lui donner
les brègues.

Alors elle regarde Zézette la manjiapan et lui lance:
» Oh collègue ! Tu crois pas que tu pousses le bouchon un peu loin ? Moi !!!, tous
les jours je me lève un tafanari comaco pour me nourrir ! et toi pendant ce temps là,
qu’est-ce que tu fais de tes journées?
– » Moi !!???? « , lui répond la cagole
» J’aime bien aller m’allonger au soleil ! ça me donne de belles couleurs
et ça m’évite de mettre du trompe couillon. »
– » Ah ! Tu aimes bien faire la dame et te radasser la pachole au soleil, et bien maintenant tu peux te chasper.
– » Non mais ???!!!! , qu’es’aco ? C’est pas la peine d’essayer de me roustir parce
que c’est pas chez moi que tu auras quelque chose à rousiguer, alors tu me pompes pas l’air, tu t’esbignes et tu vas te faire une soupe de fèves.

Texte de Caldi Richard


http://www.massalire.fr/resume/autrefois_marseille_res.htm

http://www.massalire.fr/sommaire/autrefois_marseille_som.htm


Date de création : 19/02/2008 . 15:08
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Réactions à cet article

Réaction n°3 

par maria le 09/12/2011 . 07:43

La mémoire de "l' anchois" Nasser est un voyage extraordinaire qui débute à Paris pour aboutir à Rome, en passant par... Alger. Indispensable à chaque méditerranéen. Que du bonheur ! Maria de Rome."Ce commentaire a été posté par Maria.

Réaction n°2 

par violette le 18/12/2008 . 18:48

Après midi sous le soleil de Provence, alors pour tous ceux qui sontsous la pluie, sous les nuages gris ou dans le froid et la neige jevous offre par ce commentaire un grosse tranche de mon soleil provençalqu’il vous réchauffe l’âme et le cœur.
Amicalement """""""" violette

Réaction n°1 

par DUBOIBE le 30/07/2008 . 21:15

Merci pour les photos et commentaires.....formidable! La Provence est une région que j'affectionne tout particulièrement; j'ai fait mes études au Lycée Technique Adam-de-Craponne à Salon-de-Provence, j'y retourne de temps en temps. St Michel-de-Frigolet, Les Baux-de-Provence, Fontvieille, St Rémy-de-Provence, Les Antiques....etc font partie de mes destinations. Bernard.

Merci pour ce message sympathique. Ma mère vit encore à Marseille et je vais la voir quand j'ai quelques jours devant moi. Mireille


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